La fusée Lex
Mise à jour : 29/07/1999
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Une fusée Lex 01.

25/04/1964 -- France

Dans le monde, d'important travaux concernant la propulsion des fusée ont rendu possible le partage entre deux système de propulsion.

L'un basé sur deux ergols liquides, oxydant et combustible stockés séparément et brûlant dans une chambre propulsive, l'autre à poudre, où oxydant et combustible sont les composants d'un même bloc solide, brûlant en couche, également dans une chambre propulsive.

Une troisième solution, comportant un ergol liquide et l'autre solide est étudié par l'ONERA.

Afin de confirmer en vol les résultats de ses recherches sur la propulsion par fusée hybride, où à "lithergol", l'ONERA a réalisé une petite fusée de 3,60 m de long, de 160 mm de diamètres et d'une masse de 71 Kg sans charge utile.

Cette fusée baptisée Lex (Lithergol Expérimental) permet de réaliser les tests.

Réussite partiel du lancement d'une fusée Lex-01 depuis l'Ile du Levant, au Centre d'Essai et de Recherche en Engin Spéciaux (CERES).

La charge utile est constitué d'un émetteur de télémesure.

Peut avant le tir, un bateau s'engage frauduleusement dans l'espace de tir, il y s'éjourne deux heures, malgrès toutes les tentatives faites pour le chasser.

Le tir intervient enfin et, après un très beau départ, la fusée décrie une courte parabole avant de retomber à quelques centaines de mètres du rivage.

Après récupération de la fusée, l'explication de cet échec partiel tient principalement dans l'attente sur la rampe de lancement de la fusée, entraînant la création de particules (résultant de l'oxydation du réservoir) qui ont obturés un filtre placé devant l'injecteur, causant ainsi un important déficit de poussée.

Pierre Duban, La fusée sonde Lex, ONERA, Tiré à part No 568, 1968

Pierre Berton, Les nouvelles de l'ONERA, Numéro 101, 1998

Une fusée Lex 01.

Juin 1965 -- France

Pour palier au problème survenu lors du tir du la fusée Lex-01, l'ONERA conçoit le projet de transferer automatiquement l'oxydant et l'azote de pressurisation dans la fusée au moment du tir.

La séquence dure 25 secondes au bout desquelles la réaction automatique d'un verin commande la vanne pyrotechnique de la fusée.

Pour obtenir une combustion à forte intensité et à haut rendement, exempte de vibrations à tous les régimes, trois cents tir au banc sont nécessaire pour atteindre un ecellent résultat.

Trois fusées Lex-02 sont tirées au-cours de cette campagne.

Succées des trois tirs depuis l'Ile du Levant, au Centre d'Essai et de Recherche en Engin Spéciaux (CERES).

Une des fusées, d'une masse initiale de 78 kg a atteint l'altitude de 68 Km.

Pierre Duban, La fusée sonde Lex, ONERA, Tiré à part No 568, 1968

Pierre Berton, Les nouvelles de l'ONERA, Numéro 101, 1998

Le système de transfert automatique.

Décembre 1965 -- France

Après l'analyse des résultats de la campagne de juin 1965, l'ONERA arrête le modèle définif de la fusée Lex-02-B en décembre 1965.

Pierre Duban, La fusée sonde Lex, ONERA, Tiré à part No 568, 1968

Pierre Berton, Les nouvelles de l'ONERA, Numéro 101, 1998

Une fusée Lex 02.

Novembre 1967 -- France

Campagne de tir de l'ONERA depuis l'Ile du Levant, au Centre d'Essai et de Recherche en Engin Spéciaux (CERES).

Quatre fusées Lex-02-B sont lancée, deux destinés a des essais technologique et deux autres pour une utilisation pratique.

Les deux fusées Lex-02-B "technologique" fonctionnent parfaitement malgrés des conditions météorologiques difficiles.

Les films d'études du premier tir d'une Lex-02-B "utile" montre qu'à la 25ème secondes de vol s'est séparée prématurément.

Le second tir de la Lex-02-B "utile" connait une réussite totale, la masse initiale de la fusée est de 80,5 Kg avec une charge utile de 9,5 Kg. Elle atteint plus de 100 Km d'altitude. Le parachute assurant une descente correcte pendant 31 minutes permettant ainsi une mesure du vent dans une vaste tranche d'altitude.

Pierre Duban, La fusée sonde Lex, ONERA, Tiré à part No 568, 1968

Pierre Berton, Les nouvelles de l'ONERA, Numéro 101, 1998