En Mai 1946
-- France
Monsieur Michelet, ministre de la Guerre, décide de la création du Laboratoire de Recherches Balistiques et Aérodynamiques (LRBA) à Vernon.
Christophe Rothmound, History of the french sounding rocket programmes, Mars 1991
M. Theleri, Initiation à la force de frappe française (1945-2010), Stock, 2-234-04700-5, 1997
15/03/1949
-- France
La direction des études et fabrication d'armement prend la décision de lancer un programme d'étude d'une fusée sonde.
Ce programme a deux objectifs :
- L'étude du comportement en vol et les possibilitées d'un moteur de fusée à ergols liquide.
- De permettre à des scientifiques l'étude de la haute atmosphère au-delà de 65 Km.
- De pouvoir emporter à cette altitude une charge de 60 Kg.
Jean Corbeau, A history of the french sounding rocket Veronique, AAS 89-260, 1974
Christophe Rothmound, History of the french sounding rocket programmes, Mars 1991
Mi 1949
-- France
Le LRBA développe un missile expérimental, le projet 4213, dont les caractèristiques sont très proche de celle demandées par la DEFA.
Le missile 4213 est rebaptisé Véronique pour VERnon-éléctroNIQUE.
Jean Corbeau, A history of the french sounding rocket Veronique, AAS 89-260, 1974
Christophe Rothmound, History of the french sounding rocket programmes, Mars 1991
02/08/1950
-- France
Lancement d'une fusées-sonde Véronique de type R.
Le but de ce lancement est de tester une fusée équipée d'un propulseur à ergols liquide.
Le point de retour de l'ogive étant lier à l'altitude atteinte mais aussi à l'angle prise par la fusée au décollage il est nécéssaire de connaître le comportement de la fusée dans sa phase initiale.
Il à été décidé de faire ce test en France, à Suippes.
Pour limiter le cône de dispertion, la durée de combustion à été réduite à 6,5 secondes au lieu de 32 secondes pour une Véronique N.
Ainsi Véronique R a été developpée pour répondre à ce besoin.
Véronique R a les caractéristiques d'encombrement d'une Véronique N.
Dimensions :
- Hauteur : 5,80 mètres
- Diamètre : 0,55 mètres
- Encombrement : 1,35 mètres au sol
Poids :
- Fusée : 360 Kg
- Oxydant : 125 Kg (Acide nitrique)
- Fuel : 35 Kg (Petrole-ANF 58)
- Système de guidage : 25 Kg
- Charge utile (avec le suplément d'eau) : 475 Kg
Masse totale au sol : 1020 Kg
Performance : altitude maximum 2 Km
Moteur :
- Impulsion spécifique : 189 secondes
- Accélération initiale : 27 m/s²
- Poussée au niveau du sol : 4 tonnes
- Vitesse en fin de propulsion : 200 m/s
- Durée de combustion : limité à 6,5 secondes.
Pour conserver les données de poids, un troisième réservoir rempli d'eau à été instalé dans le corps de la fusée.
La fusée s'élève de ... tois mètres.
D'après un article de Jacques Fizou
D'après un article de Bruno Gire et Jacques Schibler paru sur Spaceflight en 1987
Maquette de la première fusée-sonde Véronique-R.
04/08/1950
-- France
Lancement d'une deuxième fusées-sonde Véronique de type R, depuis le camps de Suippes.
La fusée s'élève de ... huits mètres.
D'après un article de Jacques Fizou
En Avril 1951
-- France
Lancement d'une fusée sonde véronique de type P2 depuis Vernon.
Le but de cet essai est de vérifier la validité du concept du guidage au décollage des futures fusées-sonde Véronique.
Le point de retour de l'ogie étant lier à l'altitude atteinte mais aussi à l'angle prise par la fusée au décollage il est nécéssaire de connaître le comportement de la fusée dans sa phase initiale.
En effet lors des premières secondes du décollage la fusée-sonde est très sensible aux rafales de vent.
Ceci est du à la faible accélération initiale d'un moteur utilisant des propergols liquides.
La tour nécessaire au guidage de véronique, pour quelle atteigne une vitesse suffisante pour ne plus subir les contraintes du au vent, est trop haute.
Pour limiter la tour de guidage de Véronique à 14 mètres il a été décidé d'adjoindre à la fusée sonde des propulseurs auxiliaires.
Monsieur Wolfgang Pilz a eu l'ingénieuse idée de remplacer cette tour par le système suivant :
Les fusées sont stabilisées aérodynamiquement au cours de leur vol par une virole arrière empennée à quatre ailes trapézoïdale.
Au départ, la fusée-sonde est retenu au sol par une série de boulons explosifs, lorsque la pression des gaz, exercé sur un capteur est suffisante, l'explosion est commandée.
Puis une rampe à câbles assure une stabilisation pendant 55 mètres pour une fusée sonde véronique de type N.
Quatre câbles reliés aux empennages par l'intermédiaire de quatre bras, dit bras de guidage, sont enroulés sur un tambour à axe vertical de très grande inertie.
Ces câbles exercent théoriquement une tension constante lors du départ de la fusée, qui conserve ainsi un cap fixe.
Un minuteur provoque la mise à feu de boulons explosifs libérant la fusée des bras de guidage lui permettant de continer son vol.
Véronique P2 a les caractéristiques d'encombrement d'une Véronique N.
Son poids est rapporté à 500 Kg pour reconstituer les conditions d'accéleration d'une Véronique N.
Elle est propulsée grace à un moteur à poudre facile à mettre en oeuvre.
La poussée de ce moteur est deux deux tonnes pendant deux secondes.
La longeur des câble de la rampe à câble est de 45 mètres, correspondant à l'altitude atteinte à la fin de la combustion des blocs de poudre.
Le concept de la rampe à câble a été valider avec la réussite de ce tir.
Jean Corbeau, A history of the french sounding rocket Veronique, AAS 89-260, 1974
Christophe Rothmound, History of the french sounding rocket programmes, Mars 1991
02/10/1951
-- France
Lancement d'une fusées-sonde Véronique de type R depuis le camps de Suippes.
Le but de ces lancements est de confimer le concept de la rampe à câble avec une fusée équipée d'un propulseur à ergols liquide.
La fusée s'élève de ... quinzes mètres.
D'après un article de Jacques Fizou
Assemblage d'une fusée-sonde Véronique-R.
05/10/1951
-- France
Lancement d'une fusées-sonde Véronique de type R depuis le camps de Suippes.
Le but de ces lancements est de confimer le concept de la rampe à câble avec une fusée équipée d'un propulseur à ergols liquide.
La fusée culimune à 1800 mètres, c'est un magnifique succès.
D'après un article de Jacques Fizou
06/10/1951
-- France
Lancement d'une fusées-sonde Véronique de type R depuis le camps de Suippes.
Le but de ces lancements est de confimer le concept de la rampe à câble avec une fusée équipée d'un propulseur à ergols liquide.
La fusée culimune à 1820 mètres, c'est un magnifique succès.
D'après un article de Jacques Fizou
En Janvier 1952
-- France
Lancement de deux fusées-sonde véronique de type P6 depuis Le Cardonnet.
Le but de cet essai est de vérifier la validité du concept du guidage au décollage des futures fusées-sonde Véronique avec une longueur de câble nominale de 55 mètres.
La poussée de ce moteur est deux deux tonnes pendant six secondes.
Succès de cette troisième campagne de tirs.
Jean Corbeau, A history of the french sounding rocket Veronique, AAS 89-260, 1974
Christophe Rothmound, History of the french sounding rocket programmes, Mars 1991
En Janvier 1952
-- France
Lancement de trois fusées-sonde Véronique de type R depuis Le Cardonnet.
Le but de ces lancements est de confimer le concept de la rampe à câble avec une fusée équipée d'un propulseur à ergols liquide.
Succès de cette quatrième campagne de tirs.
Jean Corbeau, A history of the french sounding rocket Veronique, AAS 89-260, 1974
Christophe Rothmound, History of the french sounding rocket programmes, Mars 1991