01/07/1999 -- Europe
Début de la campagne de lancement Ariane-42P V120 avec l'érection du premier étage.
Arianespace
Affiche de vol Ariane-42P V120.
02/07/1999 -- Europe
Suite de la campagne de lancement Ariane-42P V120 avec l'érection du deuxième étage.
Arianespace
Erection du deuxième étage.
06/07/1999 -- Europe
Transfert du satellite Telkom-1 du bâtiment S1A au bâtiment S3B.
Arianespace
07/07/1999 -- Russie - France
A l'issue d'une formation qui s'est déroulée du 8 mars au 7 juillet 1999 à la Cité des Etoiles près de Moscou, la spationaute du CNES, Claudie André-Deshays, a passé avec succès les épreuves d'aptitude aux fonctions de Commandant Soyouz pour la descente du vaisseau sur Terre.
Il n'existe au total que 10 à 12 spationautes au monde ayant cette qualification dont pratiquement tous les commandants militaires russes de Soyouz et quelques ingénieurs de bord civils russes.
Les spationautes Thomas Reiter et Christer Fuglesang de l'ESA l'ont suivie en 1997 et 1998.
Le stage comportait 322 heures réparties en 196 heures de cours théoriques, 74 heures pour les séances de simulateurs et l'étude de la documentation de bord et 52 heures d'entraînement physique et de contrôle médical.
Le jury, sous la présidence du Colonel Kargapoulov, et le Général Klimouk qui a remis le diplôme à Claudie André-Deshays, ont félicité la spationaute pour l'excellence des résultats obtenus : note maximale de 5 aux examens théoriques, 4,7 pour l'examen en centrifugeuse pour le pilotage de descente malgré des mises en situation exceptionnelles auxquelles Claudie André-Deshays a dû faire face : dépressurisation et panne moteur lors de la désorbitation notamment
CNES Air & Cosmos, Numéro 1710 du 02/07/1999
Claudie André-Deshays pendant sa formation.
08/07/1999 -- Europe
Suite de la campagne du lanceur ariane-42P V120 avec l'érection du troisième étage
Arianespace
Mise en place du troisième étage.
10/07/1999 -- CEI - France
Les cosmonautes de la station orbitale Mir ont détecté une micro-fuite d'air, qui ne remet pas en cause leur mission mais leur occasionne depuis une semaine un surcroît de travail pour localiser l'origine de la dépressurisation.
"On mesure depuis une semaine une très légère perte de pression, d'environ un millimètre (de mercure) par jour, mais le rythme de la dépressurisation est tel qu'il ne fait courir aucun risque à la mission en cours, prévue pour durer jusque vers le 21 août.
Le générateur d'oxygène de Mir "regonfle" en effet la station automatiquement en cas de besoin pour y maintenir une pression constante.
Mais ensuite, si la fuite n'était pas localisée et colmatée par l'actuel équipage, cela poserait un problème car les Russes prévoient de laisser la station inhabitée pendant plusieurs mois", a indiqué Lionel Suchet, chef de la mission française auprès du centre de contrôle des vols, chargé du suivi du spationaute Jean-Pierre Haigneré.
Selon la radio Echo de Moscou, les cosmonautes examinent un par un les modules de vie et les sas.
L'origine d'une telle fuite peut être la corrosion du métal, la perte d'étanchéité d'un joint, ou encore une micro-fissure due à une collision avec des poussières météoritiques.
Space News International
12/07/1999 -- CEI - France
Le cargo ravitailleur devant décoller pour la station orbitale Mir le 14 juillet a été amené pas de tir de Baïkonour, bien que les autorités kazakhes n'aient toujours pas levé l'interdiction d'effectuer des lancements, selon l'agence Interfax citant le centre russe de contrôle des vols spatiaux (TSOUP).
Le vaisseau Progress a été mis en position lundi matin à 01h00 GMT.
Son décollage du cosmodrome de Baïkonour, que Moscou loue 150 millions de dollars par an au Kazakhstan depuis l'effondrement de l'URSS, est prévu pour le 14 juillet à 17h25 GMT, selon Interfax.
Mais depuis l'explosion d'une fusée quelques minutes après son décollage, le 05 juillet, le Kazakhstan a suspendu tout tir jusqu'à la fin de l'enquête sur l'accident, dont les résultats sont attendus d'ici le 20 juillet, selon Itar-Tass.
Les Kazakhs exigent des compensations de plusieurs millions de dollars pour les dégâts occasionnés par la chute de la fusée, et notamment par la vaporisation au-dessus du Kazakhstan de plusieurs tonnes de carburant toxique.
Space News International
12/07/1999 -- CEI - France
Les trois cosmonautes de Mir ont localisé une micro-fuite d'air à bord de la station, après une semaine de recherches minutieuses.
Elle provient d'une perte d'étanchéité du module Kvant-2 d'où se font les sorties dans l'espace, selon l'agence Itar-Tass.
Cette fuite minime n'a jamais remis en cause la mission en cours, mais a occasionné un surcroît de travail aux cosmonautes, obligés de chercher longuement l'origine de la dépressurisation d'environ un millimètre de mercure par jour.
L'origine d'une telle fuite peut être la corrosion du métal, la perte d'étanchéité d'un joint, ou encore une micro-fissure due à une collision avec des poussières météoritiques, selon les experts.
Space News International
14/07/1999 -- CEI - France
Repport du décollage d'un vaisseau Progress,.
Les autorités kazakhes - qui gèrent le cosmodrome de Baïkonour - interdisent aux Russes de l'utiliser après l'explosion d'un lanceur Proton transportant un satellite militaire russe.
Finalement, le différend s'est réglé à la suite de négociations de dernière minute.
La Russie s'est en effet engagée à payer ses arriérés dûs au Kazhakstan pour l'utilisation de la base de lancement de Baïkonour : elle versera la moitié de sa dette en argent d'ici novembre, et le reste en nature.
Space News International
16/07/1999 -- Europe
Mise en sommeil du lanceur ariane-42P V120.
Arianespace
16/07/1999 -- CEI - France
Décollage d'Un vaisseau Progress à 16h37 hrs GMT du cosmodrome kazakh avec, dans ses soutes, 2,5 tonnes de ravitaillement, nourriture, eau, matériel divers et courrier pour les cosmonautes russes Viktor Afanassiev, Sergueï Avdeïev et français Jean-Pierre Haigneré à bord de la station Mir.
La mission franco-russe à bord de la station Mir, qui devait se terminer le 24 août, a été prolongée jusqu'au 28 août à la demande de la partie française, a annoncé le responsable des vols spatiaux, Vladimir Soloviev, cité par Interfax.
Les cosmonautes effectueront deux sorties dans l'espace, et non une comme prévu à l'origine, a indiqué M. Soloviev.
La première sortie aura lieu cinq jours après l'arrimage, prévu le 18 Juillet, avec le vaisseau Progress lancé le 16 Juillet.
Une deuxième sortie a été programmée pour le 27 juillet "à la demande de plusieurs centres scientiques", a-t-il précisé.
Space News International
16/07/1999 -- Etats-Unis - France
Arrivée au Kennedy Space Center des cinq membres d'équipage du vol STS-93 à bord de la navette Columbia.
NASA
Michel Tognini arrivant à bord d'un T-38.
Eileen M. Collins, Jeffrey S. Ashby, Steven A. Hawley,
Michel Tognini et Catherine G. Coleman.
18/07/1999 -- CEI - France
Le vaisseau Progress de ravitaillement s'est amarrer à 18h00 GMT (20h00 de Paris) à la station Mir.
Space News International
La station Mir.
19/07/1999 -- Europe
Arrivée du satellite Koreasat-3 à Kourou et début de sa préparation au bâtiment S1A.
Koreasat 3, est le troisième satellite de télécommunications de Korea Telecom.
Conçu par Lockheed Martin Communications Space Systems à Sunnyvale en Californie, Koreasat-3 a une masse au décollage de 2 800 kg.
Il est équipé de 30 répéteurs en bande Ku et 3 en bande Ka. Positionné à 116° Est, ce satellite assurera la continuité et le développement des services offerts sur la région Asie-Pacifique par le premier opérateur coréen.
Arianespace
19/07/1999 -- Europe
Début des opérations de remplissage du satellite Telkom-1 au bâtiment S3B.
Ce satellite, construit par Lockheed Martin pour le compte des services indonésiens PT Telekommunikasi, présente une masse au lancement de 2 655 kg.
Principalement consacré à la télévision directe, à la téléphonie et aux services multimédia, Telkom-1 sera le troisième satellite indonésien lancé par Arianespace, après Palapa C2 en mai 1996 et Cakrawarta-1, en novembre 1997.
Arianespace
Le satellite indonésien Telkom-1,
en salle blanche avec les antennes repliées.
20/07/1999 -- Etats-Unis - France
Arrêt du compt à rebours 8 secondes avant le lancement de la navette Colombia, vol STS 93, emportant à son bord Michel Tognini.
Une concentration d'hydrogène trop importante a été detecté dans le partie arrière du reservoir principal.
L'arrêt du décompte a eu lieu 2 secondes avant la mise à feu du moteur principal qui est prévu à T-6 secondes.
Repport du lancement au 22 juillet 1999 à 12:28 a.m. EDT.
NASA
21/07/1999 -- Europe
Suite de la campagne du lanceur ariane-42P V118 avec l'érection des Propulseurs d'Appoint à Poudre (PAP).
Arianespace
22/07/1999 -- Etats-Unis - Europe
Alors que le programme de qualification des coiffes courtes d'Ariane 5 est achevé, une nouvelle coiffe, de 17 m de long, a été testée.
L'essai de séparation et d'éjection des deux demi-coiffes s'est déroule dans la chambre d'essais sous vide du centre de Plum Brook de la NASA a Sandusky (Ohio), la seule dans le monde dont les dimensions (30,5 m de diamètre et 37 m de hauteur) permettent de tester les coiffes d'Ariane 5.
Tout comme pour la coiffe courte d'Ariane 5, le développement et la construction de la coiffe longue ont été confies par l'ESA via le CNES au Suisse Oerlikon-Contraves.
Cette nouvelle coiffe fait partie des multiples développements apportes à Ariane 5 pour lui permettre de lancer des charges utiles plus importantes ou de procéder à des lancements multiples allant de 11 tonnes en orbite géostationnaire a 22 tonnes en orbite basse.
La coiffe des lanceurs a pour objectif de protéger les satellites (charges utiles) contre les phénomenes aérodynamiques, thermiques et acoustiques lorsque le lanceur se trouve dans l'atmosphere terrestre.
Après être sortie de cette atmosphère dense, à 107 km de la surface terrestre, et alors que la charge utile ne peut plus être endommagée, la coiffe est larguée pour alléger le lanceur.
Car, bien que les coiffes d'Ariane 5 soient réalisées principalement en materiaux composites, leur masse n'est pas négligeable :
2007 kg pour la coiffe courte, 2798 kg pour sa version allongee de 4,3 m.
Les deux coquilles constituant la coiffe, qui mesure 5,4 m de diamètre à sa base, sont réalisées en fibres de carbone.
La séparation de la coiffe du lanceur s'effectue par des dispositifs pyrotechniques redondants.
Mais leur bon fonctionnement, et la verification de la chronologie entre la séparation d'avec le lanceur et l'éjection des deux demi-coiffes, doit être vérifié car à cette occasion la coiffe ne doit pas heurter le ou les satellites.
Cet essai doit être réalise dans une enceinte sous vide simulant les conditions environnementales qui règnent lorsque la fusée est sortie de l'atmosphère terrestre.
La chambre d'essais de la NASA permet d'atteindre un vide de 10-8 torr alors que pour simuler l'environnement lorsqu'Ariane sort de l'atmosphere terrestre, il suffit d'un vide de 0,28 torr.
Les dimensions de l'enceinte permettent également au deux coiffes d'être éjectées sans qu'elles heurtent les parois, ni le sol (grace à un système de capture spécifique pour les essais).
Elles peuvent donc être correctement expertisées apres l'essai.
L'utilisation de cette coiffe allongée est prévue en novembre 2000 lors du lancement d'Envisat-1, puis a partir de 2002 pour lancer l'ATV, le cargo ravitailleur de la station spatiale internationale.
Arianespace Jean Etienne, Space News InNet numéro 261
22/07/1999 -- Etats-Unis - France
A 12:34 a.m. EDT, repport du lancement de la navette Colombia de 24 heures.
La présence d'un orage à 8.5 miles du pas de tir interdisant le lancement.
Les normes de lancement de la navette interdisant la présence d'un orage dans un rayon de 20 miles nautiques.
NASA
23/07/1999 -- Europe
Répétition de Chronologie Lanceur (RCL) et début des opérations combinées.
Arianespace
23/07/1999 -- CEI - France
Deux cosmonautes ont passé près de six heures en dehors de la station spatiale Mir pour essayer de tester le mécanisme d'une nouvelle antenne pliable qui n'a pas fonctionné.
En raison des réserves limitées d'oxygène que peuvent emporter les cosmonautes, six heures constituent la limite de temps autorisé pour leurs sorties.
Une autre sortie sera tentée le 28 juillet, a annoncé la porte-parole de la mission de contrôle, Valery Lyndin.
Après la défaillance du système automatique qui devait déplier l'antenne, le commandant du vol, Viktor Afanasyev, et l'ingénieur Sergei Avdeyev, ont passé quarante minutes à pousser et tirer sur l'appareil pour essayer de le mettre en marche.
Ayant échoué, faute d'alimentation électrique de l'antenne, selon certains experts, ou en raison de la glace qui s'est déposée à l'intérieur de l'antenne, selon d'autres, les deux hommes ont rebroussé chemin.
Ils avaient cependant effectué différentes tâches, récupérant notamment un équipement attaché à l'extérieur de la station qui permet d'étudier ses effets sur l'environnement.
Space News International
23/07/1999 -- Etats-Unis - France
Décollage de la navette Colombia, vol STS 93, emportant à son bord Michel Tognini à 12:31 a.m. EDT, depuis le pas de tir 39B.
La navette Olumbia emporte dans sa soute le téléscope X Chandra.
Ce téléscope est doté de 8 miroirs iridiés dont le diamètre s'échelonne de 0,6 à 1,2 mètres afin de réfléchir les rayons X d'une longuer d'onde comprise entre 1 et 200 angstrôms, son pouvoir séparateur étant de 0,5".
Le télescope naguère appelé AXAF (Advanced X-ray Astrophysics Facility) a été rebaptisé Chandra en mémoire de l'astrophysicien et prix Nobel américain d'origine indienne Subrahmanyan Chandrasekhar.
"Chandra" signifie également Lune ou lumineux en Sanskrit.
Préparation de Michel Tognini.
L'équipage en partance vers le pas de tir 39B.
Décollage de la navette Colombia.
A peine dans l'espace et Michel Tognini ouvre déja le réfrigérateur dans lequel se trouve des plantes qui permettrons l'étude de leur développement en micro-gravité.
Catherine G. Coleman et Michel Tognini.
Déploiement du télescope "Chandra".
NASA
24/07/1999 -- Etats-Unis - France
Catherine G. Coleman et Michel Tognini test des charnières de panneaux solaires dans divers configurations.
NASA
Catherine G. Coleman et Michel Tognini.
25/07/1999 -- Etats-Unis - France
Michel Tognini et Jeffrey S. Ashby se préparent à installer le système d'isolation des vibrations dans la soute de Columbia.
NASA
Michel Tognini et Jeffrey S. Ashby
26/07/1999 -- Europe
Bilan technique des opérations combinées.
Arianespace
27/07/1999 -- Etats-Unis - France
Retour de la navette Columbia et atterissage à 11:20:35 p.m. EDT sur la piste 33.
Fin de la mission STS-93.
Attersissage de Columbia.
Une fuite d'hydrogène obligea la navette Columbia à se placer sur une orbite plus basse de 11 km à celle initialement prévue.
La raison pricipal en est la rupture des tubes réfrigérants à l'hydrogène liquide dans le moteur 3 de Columbia, et un bouchon de 187 mm en acier inoxydable plaqué or arraché durant le décollage.
Les moteurs de la navette.
Un trou dans le moteur 3.
NASA
27/07/1999 -- Europe
Encapsulation du satellite Telkom-1.
Arianespace
Encapsulation du satellite Telkom-1.
28/07/1999 -- Europe
Transfert du composite vers la zone de lancement.
Arianespace
Le satellite indonésien Telkom-1
est transféré vers la Zone de Lancement ELA 2.
28/07/1999 -- Etats-Unis - Allemagne
L'équipage du vol STS-99 participe à un exerice de familiarisation avec le radar topographique SRMT (Shuttle Radar Topography Mission).
Gerhard Thiele participera à cette mission.
NASA
Mamoru Mohri, Gerhard P.J. Thiele, |
Janet Lynn Kavandi et Gerhard P.J. Thiele |
28/07/1999 -- CEI - France
Nouvelle sortie extra-véhiculaire pour les cosmonautes de la station Mir.
D'une durée totale de six heures elle a pu permettre de déployer enfin une antenne récalcitrante.
Le commandant Viktor Afanasyev et l'ingénieur Sergueï Avdeyev avaient déjà procédé à des essais vendredi dernier, mais ceux-ci avaient échoué, l'antenne refusant de se déployer comme prévu.
Grâce au réajustement du branchement des câbles électriques alimentant l'antenne, cette dernière s'est déployée sans coup férir, a précisé Vera Medvedkova, porte-parole du centre de contrôle au sol.
C'est le troisième membre d'équipage, le spationaute français Jean-Pierre Haigneré, qui a pu activer la commande de déploiement de l'antenne depuis l'intérieur de Mir.
Afanasyev et Avdeyev devaient aussi récolter des échantillons placés sur la coque destinés à mesurer les radiations spatiales.
Space News International
Test de déploiement de l'antenne géorgienne, installée sur le mât.
29/07/1999 -- Europe
Pose du composite satellite sur le lanceur et contrôles associés.
Cette manoeuvre est effectuée à l'intérieur de la structure supérieure du portique de servitude d'ELA 2.
Arianespace
Le satellite indonésien Telkom-1 est descendu et positionné
au sommet du lanceur Ariane V118.
30/07/1999 -- Europe
Préparation du lanceur Ariane-42P V118.
Arianespace
31/07/1999 -- CEI - France
Une panne d'ordinateur contrôlant l'orientation de la station orbitale Mir, a obligé l'équipage à enclencher un système de secours.
"Pour éviter que Mir ne perde son orientation, les cosmonautes ont installé plus tôt que prévu le système d'orientation prévu dans le cadre du vol automatique", a indiqué, le centre de contrôle des vols spatiaux (TsOuP) de Korolev, près de Moscou.
Ce bloc de gestion de l'orientation avait été amené spécialement à bord de la station par le vaisseau de ravitaillement Progress à la mi-juillet.
L'ordinateur central a ensuite été remplacé et "tout est désormais en ordre", a précisé le TsOuP, précisant que l'incident n'avait pas provoqué de panne d'électricité à bord de la station.
Celle-ci doit être abandonnée le 28 août, à l'issue de la mission franco-russe en cours, faute de financement.
Les trois cosmonautes actuellement à bord, les Russes Viktor Afanassiev et Sergueï Avdeïev ainsi que le Français Jean-Pierre Haigneré doivent préparer la station à un vol automatique de plusieurs mois.
Au terme de ce vol, Mir doit retomber vers la Terre pour se désintégrer dans les couches denses de l'atmosphère au-dessus de l'océan Pacifique.
La station tourne à environ 300 kilomètres de la Terre depuis plus de treize ans et n'avait plus été abandonnée sans pilote depuis plusieurs années.
Space News International
Jean-Pierre Haigneré