En 1955 -- Grande-Bretagne
Dès 1955, la société De Havilland étudie pour l'armement nucléaire britanique un missile monoétage de portée intermédiaire, Blue Streak, dont Rolls Royce met au point les moteurs à propergols liquides.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
Essai au sol d'un Blue Streak
au centre de Spadeadam.
En 1957 -- Grande-Bretagne
En 1957, le Royal Aircraft Establishment développe la fusée Black Knight qui permet d'étudier la rentrée dans l'atmosphère des tête nucléaies.
22 lancements couronnés de succés ont lieu de 1958 à 1965.
C. Carlier & M. Gilli, Les trente premières années du CNES, L’agence française de l’espace 1962-1992, La documentation Française, ISBN 2-11-003206-5, 1994
En Mai 1959 -- Grande-Bretagne
Des études, commencées en mai 1959 en Grande-Bretagne, montrent qu'il est possible de réaliser un lanceur civil composé d'un 1er étage, la fusée Blue Streak et d'un 2ème étage la fusée Black Knight.
Le gouvernement britaniqe s'interroge sur la nécessité d'un tel effort financier compte tenu de ses faibles moyens comparés à ceux des Etats-Unis ou de l'Union soviétique.
C. Carlier & M. Gilli, Les trente premières années du CNES, L’agence française de l’espace 1962-1992, La documentation Française, ISBN 2-11-003206-5, 1994
Essai au sol de deux moteurs RZ-2
destinés à équiper le premier étage Blue Streak.
24/02/1960 -- Grande-Bretagne
Après avoir dépensé plus de 100 millions de livres sterling, le gouvernement britannique annonce l'abandon du programme Blue Streak.
Christophe Rothmund, Coralie - The forgotten rocket, 42ème congrès de la fédération astronautique internationale, IAA-91-678, 1991
En Juillet 1960 -- Grande-Bretagne
En juillet 1960, le premier ministre britanique Harold Macmillan estime nécessaire, pour des raisons de politique intérieur, d'utiliser le missile Blue Streak à d'autres applications afin de justifier les fortes sommes engagées.
C. Carlier & M. Gilli, Les trente premières années du CNES, L’agence française de l’espace 1962-1992, La documentation Française, ISBN 2-11-003206-5, 1994
Le premier étage Blue Streak.
En Septembre 1960 -- Europe - Grande-Bretagne
En septembre 1960, le ministre de l'aviation, Peter Thoneycroft entreprend en Europe une tournée afin de persuader les européens de ne pas laisser le monopole des lanceurs de satellites aux Etats-unis et à l'Union-soviètiqe.
Au cours de cette visite le gouvernement britanique propose une coopération pour la mise au point d'un lanceur ayant comme 1er étage la fusée Blue Streak, comme 2ème étage la fusée Black Knight et un 3ème étage restant à définir.
C. Carlier & M. Gilli, Les trente premières années du CNES, L’agence française de l’espace 1962-1992, La documentation Française, ISBN 2-11-003206-5, 1994
En Novembre 1960 -- France
En novembre 1960, le premier ministre français, Michel Debré, préside un comité qui jette les bases d'une association franco-britaniqe dans le but de proposer aux autres pays européens la réalisations d'un lanceur de stellites de télécomnication.
Le gouvernement français souhaite en contrepartie que la réalisation du 2ème étage de ce lanceur soit française.
C. Carlier & M. Gilli, Les trente premières années du CNES, L’agence française de l’espace 1962-1992, La documentation Française, ISBN 2-11-003206-5, 1994
12/12/1960 -- France - Grande-Bretagne
Le premier ministre de la grande-Bretagne accepte la demande française concernant la réalisation du 2ème étage du lanceur Europa à condition que la participation financiaire de la france soit égale à celle de la grande-bretagne.
Cette demande pose problème au gouvernement français, car de son côté, il a déjà envisagé de développer un lanceur de satellites civil, Diamant, à partir de réalisations militaires.
C. Carlier & M. Gilli, Les trente premières années du CNES, L’agence française de l’espace 1962-1992, La documentation Française, ISBN 2-11-003206-5, 1994
17/12/1960 -- France - Grande-Bretagne
Pierre Messmer informe le ministre de la défense britanique Watkinson que, pour obtenir les crédits demandé pour la réalisation du lanceur Europa, il serait nécessaire que les britaniques aient un geste envers la France.
La demande française concernait le savoir-fair de la grande-Bretagne sur les systèmes de guidage inertiels et de rentrée dans l'atmosphère des têtes nucléaires.
C. Carlier & M. Gilli, Les trente premières années du CNES, L’agence française de l’espace 1962-1992, La documentation Française, ISBN 2-11-003206-5, 1994
En Janvier 1961 -- France
Jean Delacarte, Ancien Directeur Général de la Société Air Liquide, livre une anecdote qui date de quelques jours avant l'accord franco-anglais concernant le Blue-streak.
Mon président, Jean Delorme, qui avait effectué un travail de lobbying sur l'espace a été convoqué par le général De Gaulle qui lui a demandé :
- "L'espace, à quoi cela va servir ? "
Jean Delorme a répondu que par la présence prochaine dans l'espace de satellites de télécommunications directes, tous les foyers français pourront capter la télévision américaine.
- "Imaginez qu'un Président américain puisse se faire entendre et voir sur les postes français et déclarer :
- le général De Gaulle est un imbécile !
sans que vous puissiez renvoyer le compliment de la même manière. ".
Sa conviction fut quasi immédiate !.
Emmanuel Chadeau, Histoire industrielle, Politique industrielle de la France, L’ambition technologique : Naissance d’Ariane, Rive Droite, ISBN 2-84152-011-0, 1995
28/01/1961 -- France - Grande-Bretagne
A la suite d'une conversation en tête à tête avec le premier ministre britanique dans le parc de rambouillet, le général de Gaulle, contre l'avis de ses conseillers, donne son accord de principe au projet Europa-1.
Emmanuel Chadeau, Histoire industrielle, Politique industrielle de la France, L’ambition technologique : Naissance d’Ariane, Rive Droite, ISBN 2-84152-011-0, 1995
29/03/1962 -- Europe
Signature à Londres de la convention créant le CECLES/ELDO.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
29/02/1964 -- Europe
Ratification de la convention créant le CECLES/ELDO signé en 1962.
Le but est d'aboutir à la mise au point en 1967 du lanceur Europa-1.
Le coût du projet est évalué à 196 M$.
Europa-1 sera un un lanceur à trois étages haut de près de 32 mètres, d'un diamètre maximal de 3,69 mètres et d'une masse au décollage de près de 105 tonnes.
Il doit être capable de placer environ 1 tonne sur une orbite circulaire à 500 Km d'altitude.
Le premier étage sera constitué de l'ex-missile stratégique anglais Blue Streak.
Le deuxième étage sera construit par la France à partir des études des fusées-sondes Véronique et Vesta.
Le troisième étage sera construit par l'Allemagne.
La coiffe sera étudié par l'Italie.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
05/06/1964 -- Europe - Australie
Succés du premier tir, F1, du premier étage de la fusée Europa-1 du CECLES/ELDO à Woomera en Australie.
Ce premier étage est basé sur la fusée Anglaise Blue-Streak.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
Lancement d'un Blue Streak.
20/10/1964 -- Europe - Australie
Succés du deuxième tir, F2, du premier étage de la fusée Europa-1 du CECLES/ELDO à Woomera en Australie.
Ce premier étage est basé sur la fusée Anglaise Blue-Streak.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
Mise en place d'un Blue Streak.
Un Blue Streak sur son pas de tir.
Fin 1964 -- Europe
Une première crise se développe au CECLES/ELDO lorsqu'il apparait que le budget réèl du projet Europa-1 depasse le 300M$.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
22/03/1965 -- Europe - Australie
Succés du troisième tir, F3, du premier étage de la fusée Europa du CECLES/ELDO à Woomera en Australie.
Ce premier étage est basé sur la fusée Anglaise Blue-Streak.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
Un Blue Streak en phase finale d'assemblage.
Un Blue Streak.
Avril 1965 -- Europe
Après une réunion intergouvernementale en avril 1965, la crise au CECLES/ELDO est résolue.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
24/05/1966 -- Europe - Australie
Succés du lancement du premier étage de la fusée Europa-1, tir F4, avec les étages spérieurs inertes et un satellite d'essai à Woomera en Australie.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
Europa-1 sur son pas de tir.
15/11/1966 -- Europe - Australie
Succés du lancement du premier étage de la fusée Europa-1, tir F5, avec les étages spérieurs inertes et un satellite d'essai à Woomera en Australie.
Essai du système de sépartion du 1er et 2ème étage.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
17/02/1967 -- Europe - Grande-Bretagne
Seconde crise au CECLES/ELDO.
Le gouvernement britanique remet en question l'existence du CECLES/ELDO.
Il s'ensuit une réforme des objectifs et des structures du CECLES/ELDO :
- Réduction de la contribution britanique de 38% à 27%
- démarrage du programme Europa-2, le budget passant à 626 M$
- Réorganisation du CECLES/ELDO.
Le lanceur Europa-1 est optimisé pour placer des charges utiles lourdes en orbite basse, ce qui ne correspondait à aucun besoin prioritaire.
On décide donc de corriger cette faiblesse par l'adjonction d'un quatrième étage, qui n'est autre que le troisième étage à poudre du lanceur français Diamant-B, et d'un moteur d'apogée.
Moyennant ce bricolage baptisé PAS (Périgée Apogée Système) l'Europa-1 rebaptisé Europa-PAS ou Europa-2 acquére la capacité géostationnaire ; il devient en particulier capable de placer en orbite les satellites de télécommunication Symphonie développés dans le cadre d'une coopération bilatérale franco-allemande.
Encore fallaut-il qu'il puisse être lancé d'un site proche de l'équateur et non du site australien de Woomera, exclusivement adapté aux lancements en orbite polaire.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
Emmanuel Chadeau, Histoire industrielle, Politique industrielle de la France, L’ambition technologique : Naissance d’Ariane, Rive Droite, ISBN 2-84152-011-0, 1995
04/08/1967 -- Europe - Australie
Lancement à 13h 24' (heure de Woomera) d'une fusée fusée Europa-1 de l'ELDO, tir F6/1.
Après séparation du deuxième étage, le programmateur de bord du deuxième étage Coralie, initialisé par un signal issu du Blue Streak, ne donne pas l'ordre d'allumage des moteurs du 2ème étage.
Coralie, le deuxième étage d'Europa-1.
Des problèmes d'alimentation éléctrique perturbe le fonctionnement du séquenceur, empéchant ainsi un allumage ponctuel des moteurs.
C'est un échec
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
Europa-1 sur son pas de tir.
11/08/1967 -- Europe - Australie
Début de la campagne de lancement d'Europa-1, tir F6/2.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
Coralie, le deuxième étage d'Europa-1.
04/12/1967 -- Europe - Australie
Report du lancement d'Europa-1, tir F6/2, en raison d'une incompatibilité entre les équipement sol et un ordinateur.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
05/12/1967 -- Europe - Australie
Arrêt du lancement d'Europa-1, tir F6/2, en raison du non fonctionnement des crochets de retenue du lanceur.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
06/12/1967 -- Europe - Australie
Deuxième échec du lancement de la fusée Europa-1, tir F6-2, de l'ELDO depuis Woomera en Australie.
Après séparation du deuxième étage, le programmateur de bord du deuxième étage ne donne de nouveau pas l'ordre d'allumage des moteurs du 2ème étage.
Cet échec clôt la phase 2 du programme de développement d'Europa-1.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
En arrière plan la coiffe d'Europa-1.
En avant la maquette du satellite.
16/04/1968 -- Europe - Grande-Bretagne
Troisième crise au CECLES/ELDO.
Le gouvernement britanique annonce son intention de se retire du programme Europa en 1971 ... tout en fournissant le premier étage d'Europa, le Blue Streak, jusqu'en 1976.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
Etude dans une chambre à vide de la maquette du troisième étage Astris.
29/11/1968 -- Europe - Australie
Lancement à 08h 42' (heure de Woomera) d'une fusée fusée Europa-1 de l'ELDO, tir F7.
Echec du lancement de la fusée Europa-1, tir F7, depuis Woomera en Australie.
Le vol fut un succés pour l'étage français Coralie.
Le troisième étage allemand Astris ne fonctionne que cinq secondes suite à une interférence électrique qui met en marche le système d'auto destruction.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
Lancement de la fusée Europa-1.
Astris, le troisième étage d'Europa-1.
03/07/1969 -- Europe - Australie
Echec du lancement de la fusée Europa-1, tir F8, depuis Woomera en Australie.
Echec du troisième étage allemand Astris, qui ne fonctionne à nouveau que quelques secondes.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
Astris, le troisième étage d'Europa-1.
12/06/1970 -- Europe - Australie
Echec du lancement d'une fusée Europa-1, tir F9, depuis Woomera en Australie, avec un satellite d'essai à bord.
La coiffe, réaliser par l'Italie, ne se sépare pas.
Malgré une mauvaise fin de poussée du moteur du 3ème étage, on en conclut que ce moteur était au point et que le programme était terminé.
Le tir F10 est annulé pour des raisons financières.
Le débranchement d'une prise empèche le largage de la coiffe.
La chute de la pressurisation du moteur de 3ème étage empèche la satellisation.
La charge utile retombe dans les Caraïbes après avoir survolé le Pôle Nord
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
Décollage d'Europa-1.
05/11/1971 -- Europe
107 secondes après, c'est la consternation, le lanceur ne se comporte plus comme prévu.
En effet, la télémesure indique un arrêt total des signaux de pilotage.
Vers 150 secondes il y a un arrêt de propulsion et Blue Streak explose.
10 secondes plus tard c'est au tour de Coralie d'exploser.
Au bout de 04' 44" les restes d'Europa-2 s'abîment dans l'atlantique à 485 Km de son point de départ.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
Montage du premier étage d'Europa-2.
Europa-2 sur son pas de tir. |
Europa-2 sur son pas de tir. |
Décollage d'Europa-2. |
Problème sur Europa-2 ... |
12/05/1971 -- Europe
La commission d'enquête sur l'échec du vol F11 rend ses premières conclusions :
L'interrruption du pilotage à 107 secondes provoqua la dérive du lanceur qui pris une incidence de 35° pour 0° nominal.
Sous cette incidence, il en résulta des efforts aérodynamiques et un échauffement cinétique dissymétrique ce qui provoqua la casure du lanceur a niveau de la jupe inter-étage 1 / 2.
Il se produisit alors un heurt entre ces deux étages qui provoqua à la fois le déchirement du réservoir de LOX du Blue Streak ainsi q'une fissure au nivea du fond commun de Coralie mettant en contact les deux ergols d'où une explosion.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
En Octobre 1972 -- Europe
La commission d'enquête sur l'échec du vol F11 rend ses conclusions définitives:
Il se produisit trois inccidents entre 105 et 108 secondes de vol, un arrêt du calculateur de bord, des sauts du séquenceur et des perturbations de pression sous la coiffe.
Tout se calma ensite jusqu'à 150 secondes , puis se produisit l'explosion du premier étage à 27 km d'altitude, à une vitesse de 1000 m/s.
ensuite à 162 secondes, Coralie explosa et enfin à 189 secondes la coiffe se désintégra.
On découvrit durant l'enquête que la ligne de blindage de l'instrmentation de la coiffe n'était pas reliée à la masse.
De plus, elle était reliée aux cinq prises de pression de la coiffe (un au sommet, les quatre autres à 45°)
Elle constituait aisi une électrode isolée soumise aux influences électrostatiques.
Le blindage relié au capteuur n'étant pas connecté à la masse, il pouvait se produire un claquage.
Ce dernier se produisit à 105 secondes arrêtant le calculateur.
Un second claquages arrêtant le séquenceur et, l'échauffement gagnant la coiffe, il se prodisit des claquages au niveau des capteurs de pression, d'où les phénomènes observé.
La reprise des claquages à 150, 162 et 189 s s'expliqua par les séparations d'étages qui produisirent des redistributions de charges, rechargeant la coiffe et réalimentant le phénomène jsqu'à la destrction du lanceur.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
01/04/1973 -- Europe
Départ de Grande-Bretagne du Blue Streak qui doit servir au tir F12 du lanceur Europa-2 prévue pour le 01/10/1973.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
27/04/1973 -- Europe
Lors de la 64ème session du conseil du CECLES/ELDO, la France et l'Allemagne décident de l'abandon du programme Europa-2 alors que le Blue Streak F12 est en chemin vers Kourou.
Ainsi s'acheve le programme Europa, bien que les lanceurs F12 à F18 soit en cours de fabrication.
Quatre d'entre eux ayant des clients : les satellites Symphonie 1 et 2 pour F13 et F14, deux satellites scientifiques européens du CERS/ESRO pour F15 et F16.
le programme Europa-2 est à passer par pertes et profits.
Rien n'est réutilisable du "hardware" Europa-2.
En revanche, le développement de l'étage Coralie, conjugué au développement des versions successives du lanceur national Diamant, a créé dans l'industrie française un niveau de compétence élevé en matière de propulsion à liquide.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989
Emmanuel Chadeau, Histoire industrielle, Politique industrielle de la France, L’ambition technologique : Naissance d’Ariane, Rive Droite, ISBN 2-84152-011-0, 1995
01/04/1974 -- Europe
Dissolution et incorporation à l'Agence spatiale européenne du CECLES/ELDO.
Arrêt définitif des programmes Europa-2 et europa-3.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989