En 1972 -- Etats-Unis - Belgique
Dirk Frimout part pour le Colorado effectuer un post-doctorat dans un laboratoire de physique atmosphérique et spatiale.
Il travaille à Institut d'aéronomie spatiale de Belgique jusqu'en 1978.
NASA
En 1972 -- Allemagne
Gerhard Thiele obtient en 1972 son diplôme de fin d'études secondaires au Lycée Friedrich Schiller à Ludwigsburg.
ESA
06/01/1972 -- France - Grande-Bretagne
Le ministre du Développement industriel et scientifique, François-Xavier Ortoli, annonce la décision française d'engager le programme de lanceur Diamant-BP4 qui doit être opérationnel au début de l'année 1974.
La coiffe du lanceur Diamant-BP4 provient du lanceur britannique Black-Arrow, seul reste d'un avant-projet étudié par le CECLES/ELDO (Centre européen pour la construction de lanceurs d'engins spatiaux / European launcher development organization) et le Centre National d'Études Spatiales (CNES) : Le lanceur Black-Diamant.
Le projet d'un lanceur Diamant B/C en coopération avec l'Allemagne et l'Inde a été abandonné.
C. Carlier & M. Gilli, Les trente premières années du CNES, L'agence française de l'espace 1962-1992, La documentation Française, ISBN 2-11-003206-5, 1994
23/01/1972 -- France
Arrêt du fonctionnement du satellite D1-A Diapason.
Ce satellite comportait une expérience scientifique de géodésie par mesure d'effet Doppler sur les émissions radioélectriques à fréquence très stables d'ou son nom de Diapason et une expérience technologique par mesure de l'effet des rayonnements sur les cellules photovoltaïques.
Il avait été lancé le 17 février 1966 par une fusée Diamant A depuis Hammaguir en Algérie.
Philippe De La Cotardière & Jean-Pierre Penot, Dictionnaire de l'espace, Larousse, ISBN 2-03-749005-4, 1993
Le satellite D-1A Diapason. |
Le lanceur Diamant A. |
18/03/1972 -- France - Argentine
Succés du deuxième et dernier tir de la fusée Tibère de l'ONERA depuis le centre d'essai des landes de Biscarosse.
Pour un tir sur une rampe à 85 degrés et avec une pointe de 100 Kg l'altitude théorique maximum est de 2000 Km avec une dispertion en portée de 130 Km.
Le repointage lors de la phase de rentrée est assuré par le bloc de pilotage Cassiopée, constitué d'un gyroscope qui assure la détection de l'attitude, un calculateur qui combine les informations fournis par la detection et élabore l'ordre de commande des gouvernes de jet et des gouvernes de jet au nombres de huit qui délivrent les couples de pilotage nécessaires au repointage de la pointe.
C. Delisle, Caractéristique principales des fusées-sondes de l'ONERA, Note Technique 118, 1967
Une fusée Tibère.
En Octobre 1972 -- Europe
La commission d'enquête sur l'échec du vol de la fusée Europa-2, tir F11, rend ses conclusions définitives:
Il se produisit troisinccidents entre 105 et 108 secondes de vol, un arrêt du calculateur de bord, des sauts du séquenceur et des perturbations de pression sous la coiffe.
Tout se ccalma ensite jusqu'à 150 secondes , puis se produisit l'explosion du premier étage à 27 km d'altitude, à une vitesse de 1000 m/s.
ensuite à 162 secondes, Coralie explosa et enfin à 189 secondes la coiffe se désintégra.
On découvrit durant l'enquête que la ligne de blindage de l'instrmentation de la coiffe n'était pas reliée à la masse.
De plus, elle était reliée aux cinq prises de pression de la coiffe (un au sommet, les quatre autres à 45°)
Elle constituait aisi une électrode isolée soumise aux influences électrostatiques.
Le blindage relié au capteuur n'étant pas connecté à la masse, il pouvait se produire un claquage.
Ce dernier se produisit à 105 secondes arrêtant le calculateur.
Un second claquages arrêtant le séquenceur et, l'échauffement gagnant la coiffe, il se prodisit des claquages au niveau des capteurs de pression, d'où les phénomènes observé.
La reprise des claquages à 150, 162 et 189 s s'expliqua par les séparations d'étages qui produisirent des redistributions de charges, rechargeant la coiffe et réalimentant le phénomène jsqu'à la destrction du lanceur.
C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989