1967
Mise à jour : 07/08/2000
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En 1967 -- Espagne - Grande-Bretagne

La Comisión Nacional de Investigación del Espacio (CONIE) charge l'Instituto Nacional de Tecnica Aerospacial (INTA) de réaliser une fusée-sonde capable d'envoyer une charge de 15 à 20 kg jusqu'à 150 km d'altitude.

L'INTA fait appel à la société anglaise British Aerojet pour l'assister dans ce projet qui prend le nom de INTA-255.

INTA

Jean-Jacques Serra

En 1967 -- France

Patrick Baudry entre l'école de l'air en 1967.

Philippe De La Cotardière et Jean-Pierre Penot, Dictionnaire de l'espace, Larousse, 1993, ISBN 2-03-749005-4

19/01/1967France - Algérie

Cinquième lancement d'une fusée VE-231 G Saphir, numéro 5, depuis Hammaguir près de Colomb-Béchar en Algérie.

P Jung, Agate and its forebears early french "Precious stones" rockets, IAA-92-0194, 1992

Reste de la tête balistique du VE 231 G No5 à son arrivée au sol.
Le point d'impact est situé à 239 m de la cible visée.

27/01/1967France - Algérie

Dernier tir de la fusée VE-231 G Saphir depuis Hammaguir près de Colomb-Béchar en Algérie.

Sur six tirs, six succés sont enregistrés sur des portées variant de 1500 à 2100 kilomètres.

Jacques Villain, La force de dissuasion française, Genèse et évolution, Docavia - Volume 26, Editions Larivière, 1987

P Jung, Agate and its forebears early french "Precious stones" rockets, IAA-92-0194, 1992

27/01/1967 -- France - ONU

Signature du projet de loi sur l'utilisation de l'espace extra-atmosphérique.

Traité élaboré par l'ONU.

C. Carlier & M. Gilli, Les trente premières années du CNES, L'agence française de l'espace 1962-1992, La documentation Française, ISBN 2-11-003206-5, 1994

08/02/1967 -- France - Algérie

Lancement du satellite D-1C Diadème-1 par une fusée Diamant-A depuis Hammaguir, près de Colomb-Béchar en Algérie, du pas de tir Brigitte.

Les satellites D-1C Diadème-1 et D-1D Diadème-2 sont des versions améliorées du satellite D-1A Diapason.

Le satellite D-1C Diadème-1.

Destinés à effectuer des expériences plus complexes dans le domaine de la géodésie, ils sont utilisés pour définir une base de triangulation de grande dimension autour du bassin méditerranéen. Allant de Saint-Michel en Haute-Provence, Stephanion en Grèce et Colomb-Béchar en Algérie.

Dotés l'un et l'autre d'une horloge et de réflecteurs laser, ils ne se différencient que par la nature des informations qu'ils envoient.

Ce programme de géodésie spatiale nécessite une modification profonde des deux satellites, au lieu d'être stabilisés par rotation, ils comportent une stabilisation magnétique passive qui oriente leur axe de rotation.

C. Carlier & M. Gilli, Les trente premières années du CNES, L'agence française de l'espace 1962-1992, La documentation Française, ISBN 2-11-003206-5, 1994

Le lanceur Diamant A.

Décollage du l'anceur Diamant A.

15/02/1967 -- France - Algérie

Lancement du satellite D-1D Diadème-2 par une fusée Diamant-A depuis Hammaguir, près de Colomb-Béchar en Algérie, du pas de tir Brigitte.

Ce tir clôt l'activité du champ de tir d'Hammaguir.

Grâce à ces expériences, le Centre National d'Études Spatiales (CNES) participe à l'émergence de la géodésie spatiale.

Il met en place des stations laser que les Américains viennent observer sur place.

Le Smithsonian Astrophysical Observatory, intéressé par ce programme scientifique participe aux mesures et communique ses résultats au CNES.

C. Carlier & M. Gilli, Les trente premières années du CNES, L'agence française de l'espace 1962-1992, La documentation Française, ISBN 2-11-003206-5, 1994

Le lanceur Diamant A.

Le lanceur Diamant A.

17/02/1967 -- Europe - Grande-Bretagne

Seconde crise au CECLES/ELDO.

Le gouvernement britanique remet en question l'existence du CECLES/ELDO.

Il s'ensuit une réforme des objectifs et des structures du CECLES/ELDO :

- Réduction de la contribution britanique de 38% à 27%

- démarrage du programme Europa-2, le budget passant à 626 M$

- Réorganisation du CECLES/ELDO.

Le lanceur Europa-1 est optimisé pour placer des charges utiles lourdes en orbite basse, ce qui ne correspondait à aucun besoin prioritaire.

On décide donc de corriger cette faiblesse par l'adjonction d'un quatrième étage, qui n'est autre que le troisième étage à poudre du lanceur français Diamant-B, et d'un moteur d'apogée.

Moyennant ce bricolage baptisé PAS (Périgée Apogée Système) l'Europa-1 rebaptisé Europa-PAS ou Europa-2 acquére la capacité géostationnaire ; il devient en particulier capable de placer en orbite les satellites de télécommunication Symphonie développés dans le cadre d'une coopération bilatérale franco-allemande.

Encore fallaut-il qu'il puisse être lancé d'un site proche de l'équateur et non du site australien de Woomera, exclusivement adapté aux lancements en orbite polaire.

C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989

Emmanuel Chadeau, Histoire industrielle, Politique industrielle de la France, L'ambition technologique : Naissance d'Ariane, Rive Droite, ISBN 2-84152-011-0, 1995

07/03/1967 -- France - Algérie

Troisième lancement d'une fusée Vesta, numéro 4, depuis Hammaguir en Algérie.

Le but de ce tir est la réalisation d'expériences biologiques.

Un petit singe femelle prénommé Martine a été conditionné avant ce vol à répondre à des stimuli lumineux en recevant une récompense à chaque geste correct.

La guenon Martine à l'apprentissage.

Martine a été lancée à une altitude de 240 Km et son vol a duré 930 secondes.

Pendant le vol Martine a dû répondre à des stimuli lumineux lui demandant d'accomplir certains gestes précis.

Les expériences ont pour but de tester entre autres la coordination musculaire et le rythme cardiaque et respiratoire de la jeune femelle sous une gravité moindre.

La guenon Martine sur son siège avant son
installation dans la pointe de la fusée Vesta.

Le vol de Martine est assez épique :

Tout commence au décollage par le fait que la fusée vesta prend de l'inclinaison et file droit vers le Maroque.

Dans un cas comme celui-ci la consigne est de détruire la fusée.

Lorsque l'ordre de destruction arrive la fusée a consommé tous ses ergoles et l'explosion ne peut avoir lieu.

L'ogive dans laquelle se trouve Martine culmine à 240 Km au lieu de 210 Km.

Cet excès d'altitude créant un doute quant à l'ouverture du parachute de freinage.

L'ogive s'est séparée correctement du corps de la fusée et se retourne de façon à présenter le cône de rentré vers l'avant, malheureusement une collision avec le corps de la fusée provoque une nouvelle rotation de l'ogive.

A ce moment les aérofreins s'ouvrent mais leur fonctionnement est incorrect est l'ogive tombe plus rapidement que prévu.

La vitesse de la chute trop importante compensant l'altitude atteinte trop élève, le parachute de freinage s'ouvre au bon moment et notre petit singe peut regagner la Terre seine et sauve.

Elle a vécu de nombreuses années très heureuse.

Christopher Rothmund, History of the french souding rocket programmes, Mars 1991

La fusée Vesta 4 avant son lancement.

13/03/1967 -- France - Algérie

Quatrième lancement d'une fusée vesta, numéro 5, depuis Hammaguir en Algérie.

Le but de ce tir est la réalisation d'expériences biologiques.

un petit singe femelle prénommé Pierrette a été conditionné avant ce vol à répondre à des stimuli lumineux en recevant une récompense à chaque geste correct.

L'ensemble du vol est une réussite.

il est a noté que notre petite femelle s'était accordée quelques instants de sommeil pendant les premières phases du décollage avant de remplir parfaitement son rôle.

Pierrette a été retrouvée 25 minutes après son décollage.

Elle a vécu de nombreuses années très heureuse.

Christopher Rothmund, History of the french souding rocket programmes, Mars 1991

Lancement d'une fusée Vesta.

13/03/1967 -- France

Cinquième et dernier lancement d'une fusée vesta, numéro 6, depuis Kourou en Guyane française.

Le but de ce tir est la réalisation d'expériences astronomiques

L'altitude atteinte est de 204 kilomètres.

Christopher Rothmund, History of the french souding rocket programmes, Mars 1991

préparation de la fusée Vesta 6.

20/03/1967 -- France - Algérie

Pour répondre au besoin toujours plus important des scientifiques français qui desirent faire des expériences d'astronomie, la société Sud-Aviation élabore dans le milieu des années soixante une deuxième série de fusées à poudre, destinées à emporter des charges utiles plus lourde et d'un diamètre plus important (560 mm contre 305 mm).

Dauphin est une fusée mono-étage non guidée, utilisant des propulseurs Stromboli de 560 mm de diamètre.

D'une masse de 1123 Kg, d'une hauteur d'environ 6,21 mètres Dauphin permet d'envoyer une charge utile de 260 Kg à 116 Km d'altitude.

La coiffe doit être équipée d'une protection thermique contre l'échauffement aérodynamique en raison des vitesses atteintes.

Echec du Lancement de la fusée Dauphin numéro 01 depuis Hammaguir en Algérie.

Le but de ce tir est l'étude du comportement de la fusée.

Christopher Rothmund, History of the french souding rocket programmes, Mars 1991

Une fusée dauphin.

11/05/1967 -- France - Europe

Le conseil d'administration du Centre National d'Études Spatiales (CNES) porte son choix sur le lanceur L-17, principalement parce qu'il permet des possibilités de croissance supérieur au lanceur P-16, nécessairement figé, mais aussi parce que le CECLES/ELDO (Centre européen pour la construction de lanceurs d'engins spatiaux / European launcher development organization) préfère un étage à propulsion liquide pour tester en vol le système PAS (Perigee-apogee system / système de périgée-apogée) du lanceur Europa.

Lors d'une conférence des ministres membre du CECLES/ELDO, en juillet 1968, ce programme de test, d'un Véhicule pour l'Essai des Moteurs de Périgée et d'Apogée (VEMPA) du lanceur Europa, sera annulé pour des raisons économiques.

Le lanceur à poudre P-16 sera utilisé par les missiles de la force de dissuasion nucléaire française.

Gérard Chauvallon ancien responsable du projet "Europa-2" à l'ELDO se souvient :

"Je souhaiterais revenir un instant sur la question du choix P16/L17.

Contrairement à l'impression ressentie à l'extérieur, ce choix a été l'objet d'un vif débat au sein du CNES.

Le CNES était très divisé et quant à moi, j'étais partisant du P16 qui pouvait garantir au CNES, me semblait-il, une capacité de lanceurs légers avec un effort de production limité pratiquement au 3e étage et à la coiffe puisque les deux autres étages étaient militaires.

Des opinions se manifestèrent pour un choix opposé, sans doute pour assurer une autonomie accrue à l'endroit des militaires et pour maintenir le développement des filières à liquides avec la perspective des lanceurs lourds.

Le choix du P16 aurait conduit un lanceur léger dont la pérennité aurait été assurée (ce qui n'a pas été le cas pour le Diamant B précisément parce qu'on n'a pas pu maintenir la production du premier étage).".

Emmanuel Chadeau, Histoire industrielle, Politique industrielle de la France, L'ambition technologique : Naissance d'Ariane, Rive Droite, ISBN 2-84152-011-0, 1995

En Juin 1967 -- Grande-Bretagne

Le gouvernement britannique finance à hauteur de $1,327,000 trois lancement d'une fusée Black Arrow.

Geoff O'Callaghan

28/06/1967 -- France

Réussite du lancement de la fusée Dauphin numéro 02, depuis l'Ile du Levant, au Centre d'Essai et de Recherche en Engin Spéciaux (CERES).

Le but de ce tir est l'étude du comportement de la fusée.

Christopher Rothmund, History of the french souding rocket programmes, Mars 1991

30/06/1967 -- France

Le ministre d'état chargé de la recherche et des questions atomiques et spatiales, Maurice Schumann rend officielle la décision française d'entreprendre la construction de la fusée Diamant-B, version plus puissante de la fusée Diamant-A.

Il confirme la responsabilité des développements nationaux et internationaux du Centre National d'Études Spatiales (CNES) dans le domaine des lanceurs.

On donne au lanceur Diamant B un nouveau troisième étage extrapolé du précédent, conçut pour être également le moteur de périgé du système PAS (Perigee-apogee system / système de périgée-apogée) qui vient d'être adopté par le CECLES/ELDO (Centre européen pour la construction de lanceurs d'engins spatiaux / European launcher development organization) pour le lanceur Europa-2.

C. Carlier & M. Gilli, Les trente premières années du CNES, L'agence française de l'espace 1962-1992, La documentation Française, ISBN 2-11-003206-5, 1994

Les tuyères du deuxième étage du lanceur Diamant.

01/07/1967 -- France - Algérie

Fermeture du champ de tir d'Hammaguir, en Algérie, en application des accords d'Evian de 1962.

Cette base, utilisée pour des essais et des lancements tant civils que militaires, a vu en quarante-quatres mois la Délégation Ministérielle pour l'Armement (DMA) et le Centre National d'Études Spatiales (CNES) procéder aux tirs de 50 fusées de la série "Pierres précieuses" et quatre Diamant-A.

A l'issue de tous ces vols, le bilan s'établit de la manière suivante :

- Pour les véhicules militaires : 42 succés sur 50 tirs soit 84 % de réussite.

- Pour Diamant 4 succés sur 4 tirs soit 100 % de réussite.

- pour l'ensemble : 46 succés sur 54 tirs soit 85 % de réussite.

C. Carlier & M. Gilli, Les trente premières années du CNES, L'agence française de l'espace 1962-1992, La documentation Française, ISBN 2-11-003206-5, 1994

05/07/1967 -- France

Quatrième et Dernier tir de la fusée sonde Rubis, depuis le Centre d'essais des Landes.

Rubis 04 permet à l'observatoire radio-astronomique de Paris-Meudon, de réaliser une expérience de radio-astronomie, en plaçant une charge utile à 1560 Km d'altitude permettant une mesure avec une grande précision du bruit galactique en basse fréquence.

L'altitude atteinte lors de ce tir est de 1560 Km.

Christopher Rothmund, History of the french souding rocket programmes, Mars 1991

04/08/1967 -- Europe - Australie

Lancement à 13h 24' (heure de Woomera) d'une fusée fusée Europa-1 de l'ELDO, tir F6/1.

Après séparation du deuxième étage, le programmateur de bord du deuxième étage Coralie, initialisé par un signal issu du Blue Streak, ne donne pas l'ordre d'allumage des moteurs du 2ème étage.

Coralie, le deuxième étage d'Europa-1.

Des problèmes d'alimentation éléctrique perturbe le fonctionnement du séquenceur, empéchant ainsi un allumage ponctuel des moteurs.

C'est un échec

C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989

Europa-1 sur son pas de tir.

11/08/1967 -- Europe - Australie

Début de la campagne de lancement d'Europa-1, tir F6/2.

C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989

Coralie, le deuxième étage d'Europa-1.

25/10/1967 -- France

troisième vol, G3, d'une fusée Cora depui le Centre d'essai en vol de Biscarosse.

Cora est constituée de Coralie comme premier étage, d'une maquette inerte du troisième étage d'Europa, Astris, et d'une coiffe.

C'est un échec dû sans doute à un défaut de câblage.

Le vol G4 sera annulé et remplacé par le vol Europa-1, tir F7.

Les vols G5 et G6 de l'engin Cora-2 seront annulé et remplacé par les vols Europa-1, Tir F6/1 et F6/2.

Le lanceur Cora-2 avec les deux étages actifs ne sera jamais réalisé.

C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989

Novembre 1967 -- France

Campagne de tir de l'ONERA depuis l'Ile du Levant, au Centre d'Essai et de Recherche en Engin Spéciaux (CERES).

Quatre fusées Lex-02-B sont lancée, deux destinés a des essais technologique et deux autres pour une utilisation pratique.

Les deux fusées Lex-02-B "technologique" fonctionnent parfaitement malgrés des conditions météorologiques difficiles.

Les films d'études du premier tir d'une Lex-02-B "utile" montre qu'à la 25ème secondes de vol s'est séparée prématurément.

Le second tir de la Lex-02-B "utile" connait une réussite totale, la masse initiale de la fusée est de 80,5 Kg avec une charge utile de 9,5 Kg. Elle atteint plus de 100 Km d'altitude. Le parachute assurant une descente correcte pendant 31 minutes permettant ainsi une mesure du vent dans une vaste tranche d'altitude.

Pierre Duban, La fusée sonde Lex, ONERA, Tiré à part No 568, 1968

Pierre Berton, Les nouvelles de l'ONERA, Numéro 101, 1998

Une fusée Lex 02.

23/11/1967 -- France

Echec du second tir d'une fusé Tacite depuis l'Ile du Levant (CERES).

Un dispositif de télédestruction est monté sur le fond du propulseur.

Le récepteur de télédestruction et ses dispositifs de protection et de sécurité sont logé dans le compartiment situé à l'avant du propulseur.

Les bords de fuite des empennages reçoivent les antennes de télédestruction.

C. Delisle, Caractéristique principales des fusées-sondes de l'ONERA, Note Technique 118, 1967

Une fusée Tacite.

04/12/1967 -- Europe - Australie

Report du lancement d'Europa-1, tir F6/2, en raison d'une incompatibilité entre les équipement sol et un ordinateur.

C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989

05/12/1967 -- Europe - Australie

Arrêt du lancement d'Europa-1, tir F6/2, en raison du non fonctionnement des crochets de retenue du lanceur.

C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989

06/12/1967 -- Europe - Australie

Deuxième échec du lancement de la fusée Europa-1, tir F6-2, de l'ELDO depuis Woomera en Australie.

Après séparation du deuxième étage, le programmateur de bord du deuxième étage ne donne de nouveau pas l'ordre d'allumage des moteurs du 2ème étage.

Cet échec clôt la phase 2 du programme de développement d'Europa-1.

C. Rothmund, Europa et Cora - Les fusées oubliées, 1989

En arrière plan la coiffe d'Europa-1.
En avant la maquette du satellite.